Dès les début de cette aventure, nous avons eu à coeur de nous attacher à créer un univers totalement cohérent, renvoyant, sans le dire, à de grandes figures contemporaines, à des mythologies anciennes, à la Bible même. Il est coutumier dans le monde de la bande dessinée d'entendre ce genre de discours, la plupart des bd de science-fiction ou de fantasy se rapportant plus ou moins directement à de grands mythes ou des concepts bien connus par les aficionados de la SF. Mais la ou notre travail diverge grandement de tous les autres dans ce domaine, c'est qu'il nous est apparut totalement évident, qu'au delà de l'aspect biblique du propos (certaines scènes, ainsi que de nombreux détails esthétiques ont été inspirés par l'ancien et le nouveau testament) il y avait la possibilité de raconter une histoire s'encrant dans notre temps (les nanotechnologies). Et ainsi, de pouvoir créer, grâce au médium de la bd, une histoire que l'on pouvait lire à plusieurs niveaux.
1 ° Une histoire de science-fiction classique, racontant le combat de deux peuples, les Protiniens, et les Neutriniens, pour la survie de chacun, alors qu'un gigantesque astéroide est sur le point de pulvériser leur univers. Une unique porte de sortie, matérialisé sous la forme d'une flotte de vaisseaux baptisé "ORN" les sauvera en les faisant basculer dans une autre dimension.
2° Aborder de manière originale les problèmes moraux et éthiques auxquels nous allons bientôt être confronté avec l'apparition dans nos vies quotidiennes des nanotechnologies.
Pourrons-nous tout de suite en mesurer les conséquences? Savons-nous à l'heure actuelle quelles sont les réelles avancées en la matière?
Enfin, la vie extra-terrestre est aussi le sujet de préoccupation de ABAAK dans ce premier tome, et la mise en abîme du dessinateur de bd, incarné par Sprit, la grenouille extra-terrestre, est la pour en témoigner.
De nombreuses scènes font état de références indirectes à la "mythologie ufologique", comme dans cette page ou les Neutriniens sont attaqués par d'étranges boules blanches (créant des dessins complexes, servant à faire disparaitre tout ceux qui s'en approche) faisant références aux fameux "crop-circles".
La dimension religieuse n'est jamais très loin dans Abaak. Le peuple Hébreux et le peuple de la grande Egypte se retrouvant ici sous la forme d'êtres microbiens, dont le destin est attaché à un seul et unique personnage qui, par son courage et sa foi, les guidera...en Terre sainte?
Ici, en place de Moïse, nous avons un savant et un architecte, véritables guides pour leur peuple.
La dimension religieuse n'est jamais très loin dans Abaak. Le peuple Hébreux et le peuple de la grande Egypte se retrouvant ici sous la forme d'êtres microbiens, dont le destin est attaché à un seul et unique personnage qui, par son courage et sa foi, les guidera...en Terre sainte?
Ici, en place de Moïse, nous avons un savant et un architecte, véritables guides pour leur peuple.
Mais commençons par le commencement. Par celui qui déclencha tout. Qui nous donna l'envie de créer une histoire à propos du continent de MU. Le colonel James Churchward.
Il y a tellement à dire sur Abaak, du plus petit détail qui pourrait paraître insignifiant mais qui fait parti d'un tout, jusqu'aux études préliminaires des looks de chaque personnage, ayant fait l'objet de recherches approfondies. Certains pourront dire que cela n'apporte rien, strictement rien d'en faire autant. Bien au contraire, il s'agit ici d'alchimie. Comme vous le savez peut-être, l'alchimiste ne recherche pas tant le résultat que le chemin qui le mènera vers celui-ci. Ici c'est un peu pareil. Tout ce travail en amont, cette somme de dessins, d'écritures qui finalement ne se retrouveront pas en totalité dans la bande dessinée, est indispensable afin de s’imprégner entièrement du récit que l'on compte. Plus qu'une imprégnation, c'est un accaparement. S'accaparer un univers que l'on créé de toute pièce afin de le rendre crédible aux yeux de tous..
Voila notre travail.
James Churchward était un illuminé. Un original.
Ecrivain de son état, il se fit connaître au début du siècle dernier grâce a quelques ouvrages qu'il consacra à un continent perdu. Le continent de MU. Quasi certain d'avoir trouvé, par l’intermédiaire d'un prêtre indien, des preuves d'une civilisation disparue alors, il se passionna pour le sujet, jusqu’à retranscrire une écriture, des modes de vie, etc...
De tout cela, il ne reste rien aujourd'hui. Si ce n'est ces ouvrages que l'on peut parcourir avec un certain amusement. Mais l'on peut aussi se laisser aller à penser que nous ne savons pas tout, qu'il y a forcément des forces qui....qui rien, mais s'évader est aussi important que manger non?
En partant du postulat de départ qui était qu'effectivement, une civilisation très avancée avait vécu sur cette Terre il y a fort longtemps, avant d'être engloutie sous le plus formidable raz de marée que la planète est connue (encore une référence à la Bible...), nous avons élaboré notre histoire.
Ecrivain de son état, il se fit connaître au début du siècle dernier grâce a quelques ouvrages qu'il consacra à un continent perdu. Le continent de MU. Quasi certain d'avoir trouvé, par l’intermédiaire d'un prêtre indien, des preuves d'une civilisation disparue alors, il se passionna pour le sujet, jusqu’à retranscrire une écriture, des modes de vie, etc...
De tout cela, il ne reste rien aujourd'hui. Si ce n'est ces ouvrages que l'on peut parcourir avec un certain amusement. Mais l'on peut aussi se laisser aller à penser que nous ne savons pas tout, qu'il y a forcément des forces qui....qui rien, mais s'évader est aussi important que manger non?
En partant du postulat de départ qui était qu'effectivement, une civilisation très avancée avait vécu sur cette Terre il y a fort longtemps, avant d'être engloutie sous le plus formidable raz de marée que la planète est connue (encore une référence à la Bible...), nous avons élaboré notre histoire.
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